Dans le cadre du plan de réduction des tensions de recrutement, différentes mesures ont été mises en place par le gouvernement pour favoriser l’emploi. Ce plan va ainsi permettre de répondre aux besoins des entreprises, mais aussi des salariés et demandeurs d’emploi. Parmi les solutions proposées, la formation professionnelle comme vecteur de changement et d’évolution à court, mais aussi à long terme, en proposant notamment des formations dans les secteurs d’activité de demain.
Qu’est-ce que le plan de réduction des tensions de recrutement ?
C’est le 27 septembre dernier que le gouvernement a annoncé la mise en place d’un plan de réduction des tensions de recrutement. En effet, la reprise économique à la suite de la crise sanitaire dans plusieurs secteurs d’activité ne semble pas suffisante et de nombreux secteurs sont touchés par le manque d’activité, mais aussi le manque de main-d’œuvre. Le plan de réduction des tensions de recrutement va donc permettre de trouver des solutions concrètes pour favoriser la reprise économique et cela s’articule autour de plusieurs axes.
Ce plan de réduction des tensions de recrutement a donc pour objectif de permettre des résultats concrets sur long et court terme, et la formation semble en être la clé de voute.
Renforcer la montée en compétence et les reconversions des salariés
Le premier axe sur lequel souhaite travailler le gouvernement est la montée en compétences et les reconversions des salariés. Il s’agit notamment de permettre aux salariés de se former afin d’évoluer et donc aux entreprises de rester compétitives. De nouvelles techniques de production par exemple vont permettre à une entreprise de passer à un tout autre niveau et cela ne peut se faire qu’avec l’aide d’une formation professionnelle adaptée pour permettre aux salariés de suivre le rythme de l’entreprise.
En ce sens, le projet est de préparer dès aujourd’hui les compétences de demain en anticipant au mieux les besoins des entreprises pour leur proposer des salariés formés lorsqu’elles en auront besoin. La simplification de la validation des acquis de l’expérience fait aussi partie du plan de réduction des tensions de recrutement afin de simplifier la mobilité des salariés.
Qui plus est, il est aussi question de favoriser les reconversions professionnelles grâce à des transitions collectives. Il s’agit d’un accompagnement permettant de répondre aux besoins des entreprises à court terme en facilitant le dialogue pour identifier les métiers menacés et proposer de nouvelles opportunités aux salariés.
Amplifier l’effort de formation des demandeurs d’emploi pour répondre aux besoins des entreprises
Le plan de réduction des tensions de recrutement permet d’intervenir au contact direct des entreprises donc, mais aussi des demandeurs d’emploi. La formation professionnelle se positionne encore ici comme solution pour augmenter les actions individuelles de formation associées à une promesse d’embauche. De la formation professionnelle peut aussi être proposée pour répondre aux besoins des entreprises, mais aussi réduire les tensions structurelles.
En d’autres termes, la formation professionnelle semble donc être un sujet clé de ce second axe d’intervention du plan de réduction des tensions de recrutement. En ce sens, ce sont plus de 50 000 actions de formation dans toute la France qui vont pouvoir être entreprises et plus de 5000 actions ciblées de formation dans toute la France qui seront également mises en œuvre. Les salariés et demandeurs d’emploi qui souhaitent faire évoluer leur activité professionnelle vont donc pouvoir être accompagnés par différents organismes pour gagner en connaissances et compétences et ainsi évoluer dans le sens souhaité.
Déployer un plan spécifique et massif pour les demandeurs d’emploi de longue durée
Enfin, le dernier axe sur lequel souhaite intervenir le plan de réduction des tensions de recrutement est celui des demandeurs d’emploi de longue durée. Ces derniers sont en effet bien souvent dans une impasse dont ils vont avoir du mal à se sortir et si de nombreux accompagnements existent notamment par le biais de la formation professionnelle, ce sont deux nouvelles actions qui se veulent à fort impact qui vont être mises en place.
Dans un premier temps, ce sont des actions de remobilisation dédiées aux demandeurs d’emploi de longue durée qui vont être proposées. Un parcours de remobilisation sera notamment proposé par Pôle Emploi ainsi que des sessions menées par l’APEC dédiées aux cadres par exemple. La réinsertion par la mise en situation fait aussi partie du processus visant à réduire le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée. Enfin, c’est aussi une aide à l’embauche qui va être proposée aux entreprises. D’une valeur de 8000€, elle sera proposée pour chaque employeur recrutant un demandeur d’emploi de longue durée en contrat de professionnalisation. Ici encore, la réinsertion, mais aussi la formation professionnelle sont donc les solutions concrètes proposées par l’État dans le cadre de son plan de réduction des tensions de recrutement.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]